Voici un exemple de disparition totale : Dans une région de Chine, conséquence d'un usage intensif des pesticides, les abeilles ont totalement disparu. Les agriculteurs sont obligés d'employer des centaines de personnes pour polliniser eux-mêmes les fleurs des poiriers..
L'abeille en quelques chiffres
Les abeilles et autres insectes pollinisateurs représentent par leur action :
- la reproduction de plus de 80 % des espèces végétales
- la production de plus de trois quarts des cultures dans le monde – majorité des cultures fruitières, légumières, oléagineuses et protéagineuses, de fruits à coques, d’épices et de stimulants (café, cacao)
- 35 % de la production alimentaire mondiale en tonnage
- 10 % du chiffre d’affaires de l’agriculture mondiale
- 153 milliards d’euros par an
- 20 000 personnes en France dans la filière apicole (miel et autres produits de la ruche), dont 2 000 apiculteurs professionnels
- 98 000 éleveurs amateurs en France
De l'ordre de 35 000 tonnes par an au début des années 90, la production annuelle française de miel est aujourd'hui d'environ 15 000 tonnes, soit une diminution de plus de 50% sur cette période. Très stable, la consommation annuelle française est de 40 000 tonnes ce qui signifie que nous importons, de divers pays de l'Union Européenne, de Chine, d'Argentine...etc., plus de la moitié du miel que nous consommons. Ce miel d’importation est généralement bien moins cher, mais aussi de qualité très faible, voire dangereux pour la santé et produit dans un objectif de rentabilité maximale, au détriment de l’abeille.
En France, le métier d’apiculteur s’est transmis de génération en génération depuis des centaines d’années. Nous avons donc un réel savoir-faire dans ce domaine et sommes capables de produire localement un miel de grande qualité, respectueux de l’abeille et de notre santé. Alors pourquoi aller l’acheter ailleurs ? Soutenir cette production française, c’est militer pour une apiculture locale, artisanale et durable. Vous ne trouvez donc ici que du miel produit dans notre beau pays par des artisans passionnés par leur métier et amoureux des abeilles.
Un affaiblissement généralisé des colonies d'abeilles domestiques a été constaté dans de nombreuses régions du monde. Dans d'autres régions une surmortalité, qui affecte probablement aussi les abeilles sauvages, a entraîné des pertes importantes de cheptel.
En danger : 35 % de la production mondiale de nourriture
Seules 25 % des cultures ne dépendent pas de l'action des insectes pollinisateurs (les céréales par exemple).
La plupart des cultures fruitières, légumières, oléagineuses, protéagineuses ainsi que celles des fruits à coques, des épices, du café et du cacao sont majoritairement pollinisées par les insectes.
On estime à 153 milliards d'euros par an l'apport mondial de l'action pollinisatrice des insectes.
Nous sommes confrontés à la perspective d'une perte économique de grande envergure, mais aussi d'une perte écologique majeure, les insectes ne jouant pas dans les écosystèmes le seul rôle de porteurs de pollen mais s'inscrivant dans de multiples chaînes d'interactions utiles - sinon indispensables - aux divers maillons en présence.
A cette perte économique correspondrait un irréversible dommage pour l'ensemble de la biodiversité : combien d'espèces dépendent, totalement ou en partie, d'une nourriture provenant d'espèces végétales qui survivraient difficilement sans pollinisation.
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